Mon ChallengeAZ 2018 en 100 mots : P comme Parish

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J’aurais pu utiliser la lettre P pour les répertoires de paroisses du Vermont. Non, en fait, je pensais plutôt à Peter Parish, qui a vécu à Ferrisburgh du milieu des années 1850 au début des années 1880. Il a été l’une de mes épines généalogiques les plus difficiles à résoudre. En effet, comment parvenir à identifier les parents d’un Canadien français, fils de John et Mary — c’est une blague, ou quoi? —, au Québec? Quel était l’équivalent français du nom de famille Parish? Je suis très fière du travail accompli sur cette enquête. Vous pouvez en lire tous les détails ici.


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Mon ChallengeAZ 2018 en 132 mots : O comme Ostiguy

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Avez-vous déjà entendu parler de Philomène Ostiguy dit Domingue? Née en 1843, à Saint-Mathias au Québec, elle était davantage connue sous le nom de « Captain Phil ». Elle est la première Américaine à avoir obtenu une licence de pilote et de capitaine de bateau à vapeur en 1877. Son premier mari, Louis Daniels, opérait le traversier The Water Lilly qui faisait la navette quotidiennement entre Vergennes et Westport, NY, alors que Philomène naviguait sur son propre bateau, The Victor, offrant des excursions touristiques sur le lac Champlain et le Otter Creek. Il lui arrivait même d’amener des gens aisés de Vergennes à New York pour une soirée à l’opéra! Après le décès de son mari, elle a continué à diriger l’entreprise familiale, The Daniels Boat Line. Elle est décédée en 1929.


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Mon ChallengeAZ 2018 en 100 mots : N comme Naturalisation

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Saviez-vous que les demandes de naturalisation déposées auprès du tribunal de Vergennes sont disponibles sur Family Search (1848-1906)? Plutôt maigres pour les premières années, les informations au dossier vous indiquent néanmoins depuis combien d’années votre ancêtre habitait au Vermont — ou ailleurs aux États-Unis. En effet, avant de procéder, l’immigrant devait avoir résidé au moins cinq ans au pays — un an dans l’État où la demande était déposée. Les avantages accordés au nouveau citoyen incluaient le droit de vote, un poste dans la fonction publique et l’achat d’une terre du gouvernement. Femme et enfants obtenaient également la citoyenneté.


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Mon ChallengeAZ 2018 en 100 mots : M comme Militaire

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Si vous êtes à la recherche d’un ancêtre canadien-français qui a vécu au Vermont à l’époque de la Guerre civile, vous devez absolument consulter le site web Vermont in the Civil War créé par Tom Ledoux. Ce site est quant à moi un incontournable. Allez y vérifier si le nom de votre ancêtre y apparaît — même si vous êtes convaincu du contraire. Si vous le trouvez, outre des renseignements sur son âge, son service militaire et sa pension, vous saurez également si son nom est associé à diverses villes du Vermont [naissance, enrôlement, décès et inhumation (photo)]. Un must!


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Mon ChallengeAZ 2018 en 100 mots : L comme Lebonte

vermont 2016 freÀ la recherche de Canadiens français au Vermont? Ne négligez aucune source. Je pense ici aux livres d’histoire de villes et de villages publiés au XIXe siècle. Vous croyez probablement — à tort — que seuls des Américains y étaient mentionnés. Sans l’histoire du comté d’Addison, comment aurais-je pu savoir que :

« Jo. Lebonte, un personnage connu à Vergennes, vivait en face de la présente école, au coin sud-est. Domestique pour le colonel Wells, célèbre pour son humour et ses bizarreries, il était le père d’une famille nombreuse. De tous ses enfants, seule sa fille, madame Janvier, est demeurée à Vergennes. » [Traduit de l’anglais]


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Mon ChallengeAZ 2018 en 100 mots : K comme King

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Bien que travaillant principalement sur les Canadiens français du nord du comté d’Addison, je dois garder à l’esprit que les frontières entre comtés étaient facilement franchies par nos ancêtres. Au nord de la ville de Ferrisburgh, on retrouve le village d’East Charlotte, dans le comté de Chittenden, où il y a depuis 1858 l’église catholique Our Lady of Mount Carmel. Rien cependant pour empêcher Oliver King (Roy), sa femme Eleonora Dufresne et leurs enfants — ni leurs concitoyens canadiens-français de North Ferrisburgh — de la fréquenter, plusieurs habitant plus près d’East Charlotte que de Vergennes où était située l’église St Peters.


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Mon ChallengeAZ 2018 en 100 mots : J comme January

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Mitchell January — ou Janvier — vit à Vergennes depuis au moins 1833, lorsqu’il épouse Louise Labonté, fille de Joseph Labonté et d’Élizabeth Rock. Ils auront 13 enfants. Mitchell est décédé entre 1870 et 1880. À l’époque, hélas, les avis de décès étaient presque exclusivement réservés aux personnages importants. Se pourrait-il que Madelin January, décédée à Vergennes en 1870, à l’âge de 95 ans, soit sa mère? Dans ce cas, notre homme pourrait bien être Michel Deschenaux dit Janvier, né à Trois-Rivières en 1808, fils de Michel Deschenaux dit Janvier et de Madeleine Bodin dit Benoît. Une piste à suivre…


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Mon ChallengeAZ 2018 en 100 mots : I comme Imbleau

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Jean-Baptiste Imbleau — ou John Amblo au Vermont — est né à Trois-Rivières, au Québec, en 1813. Il fait partie des premiers immigrés canadiens-français venus à Vergennes où il épousera d’ailleurs Susan Oak en 1836. Décédée en 1842, elle est inhumée dans le Vergennes Burying Ground. Elle est l’une des rares dont la pierre tombale est toujours là. John est-il venu à Vergennes avec son père qui était veuf? À tout le moins, il était accompagné de ses frères et soeurs puisque ces derniers sont présents aux baptêmes de ses enfants. John est décédé en 1901 à Vergennes.


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Mon ChallengeAZ 2018 en 100 mots : H comme Histoire

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La passion pour la généalogie est souvent synonyme d’un intérêt pour l’histoire. Ce qui me plaît le plus dans mon projet Vermont est sans contredit ce que je découvre durant mes recherches. Je connaissais les principaux faits historiques des États-Unis et du Québec, mais c’est une autre paire de manches lorsqu’on s’attarde à des localités éloignées. J’ai dû me documenter sur l’histoire régionale, politique et culturelle. Par exemple, j’ai été estomaquée d’apprendre que le Ku Klux Klan ciblait les Canadiens français en Nouvelle-Angleterre parce qu’ils étaient catholiques. Et qu’autant de Canadiens français avaient participé à la Guerre civile.


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Mon ChallengeAZ 2018 en 100 mots : G comme Généalogie

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À chacun sa généalogie. Pour certains, il s’agit simplement de retracer leur ancêtre paternel. Pour d’autres, parvenir à identifier tous leurs ancêtres relève de la vocation. Pour ma part, la curiosité et la passion pour l’enquête ont été l’élément déterminant. Alors que je travaillais sur ma famille Hubou, j’en ai retrouvé quelques-uns à Ferrisburgh et Vergennes, au Vermont, et bien qu’ils n’y soient restés que quelques années, je m’y suis attardée, intriguée par la destinée de leurs voisins et parents. Ayant la chance d’habiter relativement près du Vermont, il m’est facile d’y faire un saut de temps à autre.


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