Mon ChallengeAZ 2021 : B comme Badeau

Marennes. Vue aérienne du centre-ville avec l’église Saint-Pierre et les places de Verdun et Chasseloup-Laubat. Par Jacques DASSIÉ — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=62776212

Geneviève Badeau est mon aïeule de la branche de mon grand-père maternel à la neuvième génération. Née et baptisée le 7 novembre 1683 à Beauport, elle était la fille de Jean Badeau et de Marguerite Chalifour.

Jean et Marguerite se sont mariés en la chapelle de Beauport le 26 octobre 1665. Au recensement de 1667, on retrouve le couple (alors sans enfant) à l’Île-d’Orléans. Jean a 26 ans, Marguerite, 16 — elle est en fait âgée de 14 ans. Selon le recensement de 1681, ils y habitent toujours et sont désormais à la tête d’une famille nombreuse.

Le grand-père paternel de Geneviève, Jacques Badeau, est originaire de La Rochelle (Charente-Maritime). Grâce au site web de Fichier Origine, on apprend qu’il avait épousé Anne Ardouin le 13 octobre 1630, à Marennes, dans la paroisse de Saint-Pierre, aussi en Charente-Maritime.

Jacques Badeau était saulnier à La Rochelle. La première trace de son passage en Nouvelle-France date de 1647, l’année où il signe un contrat pour venir s’installer avec sa famille à Québec et travailler aux deux métairies des Jésuites. Dans ce contrat, Jacques indique être laboureur à boeufs.

Quatre enfants accompagnent leurs parents à Québec : François, notaire et arpenteur, baptisé en 1632 dans la paroisse de Sainte-Marguerite à La Rochelle; Madeleine, baptisée en 1634 dans la même paroisse; Jeanne, née vers 1639; et, enfin, mon ancêtre, Jean, né vers 1641. L’année de naissance des deux derniers enfants est estimée d’après le recensement de 1667.

Jacques est inhumé à Québec en 1658, Anne Ardouin décède en 1670. Quant à leur fils Jean, il est inhumé à Québec en 1711 alors qu’il est déjà veuf de Marguerite Chalifour, disparue en 1705.

Mais revenons à mon aïeule Geneviève qui a épousé Paul Casti le 17 octobre 1704 à Québec. Le couple vivra à Trois-Rivières, puis à Pointe-aux-Trembles.

Tiens, je m’arrête ici, car la vie de Paul, qui sera l’invité d’honneur de la lettre C demain, n’a pas été un long fleuve tranquille!