En fouillant dans les recensements américains, j’ai remarqué beaucoup de nouveaux venus à Vergennes et à Ferrisburgh tout juste avant 1840. C’est fou la quantité de gens — et de familles entières — originaires de Marieville, Saint-Mathias (Pointe-Olivier) et Yamaska qui ont dû quitter leur village pour aller travailler au Vermont. Si certains n’y passaient que l’hiver, d’autres y émigraient définitivement, car les terres devenues rares ne suffisaient plus à la demande toujours croissante. Environ 900 000 personnes ont quitté le Québec entre 1830 et 1920. Sans cet exode, certains avancent que le Québec compterait beaucoup plus d’habitants aujourd’hui.
Mon Projet Vermont, c’est par ici.