Mon ChallengeAZ 2019 en 100 mots (ou plus) | S comme Saint-Jacques-de-l’Achigan

Connu tout simplement sous le nom de Saint-Jacques aujourd’hui, Saint-Jacques-de-l’Achigan était appelé Saint-Jacques-de-la-Nouvelle-Acadie par les premiers arrivants, des Acadiens en provenance de Boston en 1770. Le premier registre paroissial remonte à 1774.

Situé dans le comté de Montcalm, on arrive à Saint-Jacques après une balade en voiture d’environ 50 minutes à partir de Montréal. Je l’ai d’ailleurs visité brièvement l’année dernière à l’occasion d’un lancement de livre à la Maison de la Nouvelle-Acadie. Ce centre d’interprétation est ouvert durant la saison estivale et vaut le détour.

La première église de Saint-Jacques-de-l’Achigan avait été construite au début du XIXe siècle. Elle a été détruite par un incendie qui avait débuté dans un hangar de l’autre côté de la rue le 5 octobre 1914. L’église était alors beaucoup plus près de la rue que celle d’aujourd’hui qui a été construite de 1916 à 1918 à partir des plans de l’architecte Caron de Nicolet.*

Le premier cimetière était situé entre le couvent et l’église. Après l’incendie, il a été déplacé sur une partie de la terre appartenant aux sœurs de Sainte-Anne que ces dernières ont cédée à la fabrique. Il y a quelques années, des travaux d’excavation ont donné lieu à la découverte d’ossements du premier cimetière, lesquels ont été déplacés vers le cimetière actuel.*

J’étais très émue lorsque je me suis promenée dans le cimetière bien que je n’ai vu aucune pierre tombale de mes ancêtres acadiens. Sur le chemin menant au cimetière, derrière l’église, je me souviens également du parc des Cultures commémorant le parcours des Acadiens. Tous les bancs portent le nom de famille d’un Acadien, dont ceux de mes ancêtres — Richard, Gaudet, Thériault, Leblanc!


* Renseignements historiques obtenus auprès de M. Réjean Parent que je remercie chaleureusement ici.