Nous nous penchons cette fois-ci sur une communauté tissée serrée.

Avertissement : n’ajustez pas votre appareil!

Il était une fois, Joseph Goulet, homme visiblement peu intimidé par l’engagement, puisqu’il s’est marié à trois reprises.

D’abord, le 22 mai 1797, à l’église Saint-Henri de Mascouche, on célèbre son mariage avec Marie Rose Godard dit Lapointe, duquel sont issus trois enfants : Joseph (1798) ; Marie-Louise, qui sera connue sous le nom de Marie Rose (1799) ; et une petite fille décédée à peine six heures après sa naissance, le 24 avril 1801. Leur mère s’est éteinte le lendemain, à l’âge de 22 ans.

Ensuite, le 1er février 1802, à l’église Saint-Charles de Lachenaie, Joseph convole en justes noces avec Marie-Charlotte Huboux dit Tourville, fille de Louis Tourville et de Josephte Robillard. De ce deuxième mariage sont nés trois enfants prénommés respectivement Édouard (1803) ; Charles (1804), décédé cinq mois plus tard ; et Marie-Charlotte (1806). Leur mère mourra en 1810, à l’âge de 43 ans, laissant Joseph veuf une seconde fois, après seulement huit ans de vie conjugale.

Enfin, le 11 août 1812, à l’église Saint-Henri de Mascouche, Joseph épouse Luce Allard (avec qui il n’aura aucun enfant).

Attendez, je n’en suis encore qu’au début.

La fille de Joseph, Marie Rose Goulet, née en 1799 du premier mariage, épouse en 1819 Charles Huboux dit Tourville, fils de Charles père et de Marie Rose Tousignant dit Lusignan. Charles père est le frère de Michel Huboux dit Tourville, époux de Catherine Marié.

Ah oui! J’oubliais… La deuxième femme de Joseph, Marie-Charlotte Huboux dit Tourville, est la cousine germaine de Charles père et de Michel, mentionnés ci-dessus.

La cerise sur le sundae (bien qu’un gâteau de noces serait ici plus approprié) : la troisième femme de notre homme, Luce Allard, a elle aussi prononcé Oui, je le veux trois fois plutôt qu’une (ces trois unions seront toutefois stériles). Eh! bien, le croirez-vous? Son troisième époux était Joseph Tourville, fils de Michel Tourville et de Catherine Marié.

Bon, je vous laisse, j’ai un de ces maux de tête.