À l’aube du XIXe siècle, Marie Davis, les familles de John Bangle et de Catherine et Jacob Smith, se sont installées à Sorel. La seigneurie de Sorel avait été achetée par le gouverneur Frederick Haldimand en 1781, afin de venir en aide aux loyalistes ayant afflué vers le Canada après la Guerre d’indépendance américaine en 1777. Plusieurs régiments militaires y ont été stationnés. Il y existait également un établissement pour invalides (loyalistes, ex-soldats et membres de leur famille). La ville, connue sous le nom de William Henry à partir de 1787, a repris le nom de Sorel en 1860.
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ChallengeAZ 2017—Un Dictionnaire pour les Dossiers Bangle | G pour Générations
Avec tous les noms que je mentionne d’un article à l’autre pour les Dossiers Bangle, je ne vous blâmerais pas d’être un peu mêlés. Depuis le début, j’ai surtout abordé les gens faisant partie des trois premières générations. Qui sont-ils exactement?
Génération 1
• Adam Bangle (Marie Davis)
Génération 2
• John (Josephte Allaire/Louise Couvillon)
• William (Marie Tourville)
• Henry
• Catherine (Jacob Schmidt)
• Peter
Génération 3
Enfants de John
• John*
• Josephte (Joseph Fontaine)
• Catherine
• Mary (William Hogan)
Enfants de William
• William (Thérèse Lippé)
• Andrew (Mary Ann Bullock)
• Marie-Madeleine (Benjamin Cormier)
• Pierre
• Charles (Mary Ann Bullock)
• Joseph (Theodate Yeaton)*
• Elizabeth (François-Xavier Zace)
• Reine (André Perreault)
• Félix (Philip/Polly Ann Loing)*
• Catherine (John B Miner/Francis Gomo)
• Angèle (Louis Brien-Desrochers)
Enfants de Catherine
• Catherine Smith
• Jacob Smith (Françoise Aucoin/Zoé Desfosses)
• Mary Smith
• Elizabeth Smith
• Ann Smith
• Christine Smith
• Magdelen Smith
• George Smith
* Lien de parenté à confirmer; l’enquête suit son cours. Les enfants décédés avant l’âge d’un an ne sont pas dans cette liste.
Les Dossiers Bangle : #13 | Jacob et Jean devant les tribunaux
« DISTRICT DE MONTRÉAL }
Le 30 Jour de Janvier 1789
Jacob Schmith, Demandeur
Jean Bengles
Thomas Isbustes, Défendeurs Continuer la lecture
Les Dossiers Bangle : #4 | Les Enfants de Catherine Bangle et de Jacob Schmidt
Attardons-nous cette semaine à la fille d’Adam Bangle et de Marie Davis, Catherine, dont le frère William a fait l’objet du précédent article de la série. Nous savons, d’après le testament de son père, qu’elle était mariée à Jacob Smith (ou Schmidt). Ce sont les registres de la paroisse Saint-Louis-de-France à Terrebonne qui, à nouveau, nous permettront d’identifier les enfants d’un autre couple de la famille. Continuer la lecture
Les Dossiers Bangle : #2 | L’Inhumation d’Adam Bangle
Lorsque nous nous sommes laissés il y a deux semaines, Adam était souffrant, alité chez lui. Il semblait si mal en point lorsqu’il a rédigé son testament qu’il est probablement décédé peu de temps après. Continuer la lecture
Les Dossiers Bangle : #1 | Le Testament d’Adam Bangle
Je jugeais adéquat d’entreprendre cette aventure avec le testament d’Adam Bangle. Si vous avez lu l’introduction, vous n’ignorez pas qu’il n’existe aucun acte ou contrat de mariage pour notre couple vedette, William Bangle et Marie Tourville. Voyons voir ce que nous réserve la lecture de ce document et s’il nous apprend des faits nouveaux concernant William : Continuer la lecture
52 ancêtres en 52 semaines : #9 Oneida Tourville (née Alexander) (~1866-?)
Le St. Louis Daily Globe-Democrat n’a pas fini de livrer ses secrets. Heureusement pour moi, car Oneida Alexander est une autre de ces personnes difficiles à cerner en l’absence de recensement entre 1880 et 1900.
On sait qu’Oneida a épousé Peter D. Tourville à St-Louis, au Missouri, le 18 mai 1881. Chose certaine, ce couple a eu au moins une fille, Lillie M. Tourville, étant donné que celle-ci a épousé, le 19 mars 1903, Julius B. Seitz, à Belleville dans le comté de St-Clair, en Illinois. Nous, Canadiens-français, oublions souvent que le divorce était chose possible aux États-Unis à cette époque. J’avais donc supposé qu’Oneida était décédée avant juillet 1891, moment auquel Peter D. Tourville a un enfant avec sa deuxième épouse, Lockie Wadkins (date et lieu de mariage inconnus).
Voilà pourquoi le St. Louis Daily Globe-Democrat se révèle une source inestimable. À la lecture de tous les articles, il n’est pas difficile d’en déduire que l’union d’Oneida avec Peter a été plutôt tumultueuse, c’est le moins qu’on puisse dire. Le 3 mai 1886, Peter Tourville est arrêté pour avoir battu sa femme, tel que l’indique l’article ci-après :
En août 1886, Oneida demande le divorce. Veuillez noter que le mariage a eu lieu en 1881 et non en 1871.
Il semble bien que tout n’était pas terminé pour nos deux tourtereaux puisqu’en mars 1887, la police effectuant une perquisition à leur domicile, elle y récupère des marchandises volées par Peter Tourville. Peter est alors emmené par les policiers et mis en état d’arrestation.
Le mois suivant, Peter Tourville plaide coupable et est condamné à un an d’emprisonnement. Il purgera sa peine au pénitencier de Chester, en Illinois.
Un mois plus tard, en mai 1887, Oneida demande le divorce, pour de bon cette fois. J’ai découvert qu’Oneida s’était remariée le 25 octobre 1888 à Thomas Henry Smith, à East St. Louis, en Illinois. Cette découverte m’a permis de connaître le nom de ses parents : A. Enoch Alexander et Nancy Moor dont le mariage est célébré le 14 juillet 1859, dans le comté de Franklin, au Missouri. Voici un extrait du recensement américain de 1870 pour la ville de Central, dans le comté de Franklin, au Missouri.Oneida serait donc née aux environs de 1866, ce qui, par conséquent, voudrait dire qu’en 1880, elle aurait été âgée d’à peine 14 ans et non 16, lorsqu’elle travaille en tant que servante dans une résidence à East St. Louis. Je n’ai retracé aucun des autres membres de sa famille. C’est probablement dans cette ville qu’elle a rencontré Peter Tourville puisqu’ils se sont mariés à St-Louis, au Missouri, au cours de l’année suivante.
Oneida est introuvable dans le recensement américain de 1900 sous le nom de Smith, mais au cours de mes recherches, je me suis souvenue d’un article de journal qui avait attiré mon attention, il y a des années de cela. Cet article concernait une certaine Zelda Tourville, âgée de 15 ans, aussi connue sous le nom de Smith. Est-ce que cette Zelda Tourville serait la fille aînée de Peter et d’Oneida? Encore une fois, lors de ma lecture, j’ai présumé que le premier mari d’Oneida était décédé, mais ce n’est pas mentionné dans l’article. Je ne sais pas si Peter est le père de tous les enfants d’Oneida. Nous savons par contre que Lillie M. est bien sa fille, mais elle aussi disparaît après son mariage en 1903. Julius Seitz semble avoir épousé une autre femme avant 1920 (année du recensement). Décès ou divorce?
Voici donc les deux articles :
J’ai fouillé un peu plus loin et j’ai aperçu le nom de Zelda Smith dans l’index des avis de décès en ligne sur le site de la St. Louis Public Library. Il y est mentionné de se reporter à l’entrée de Lillie Mae O’Brien pour 1943. Il ne me faut que quelques secondes de recherches sur le site des archives du Missouri pour retracer le certificat de décès me confirmant que Lillie Mae O’Brien, née le 22 février 1882, est bien la fille de Peter et d’Oneida, et qu’elle est l’épouse de Thomas O’Brien. De plus, la personne qui fournit les renseignements sur le certificat se nomme Mme Onedia McNulty. Je trouve cette personne dans les recensements américains de 1920, 1930 et 1940 à St-Louis au Missouri. Onedia est née en 1895. D’après l’un de ces recensements, elle vit avec Francis Smith, son neveu, né vers 1914. On peut donc présumer que les trois enfants mentionnés dans l’article sont Lillie Mae alias Zelda, un enfant de sexe masculin et Onedia Smith, qui a épousé William McNulty entre 1910 et 1920. En 1910, Onedia Smith purge une peine à la St. Louis Industrial School, un pénitencier pour jeunes délinquants.
J’ignore de ce qui a pu advenir d’Oneida Alexander Tourville Smith! Vous avez une idée? Votre aide sera appréciée!