Quarante jours | Jour 14 | Une journée aux Archives

fullsizerender-126Ah! le plaisir de se retrouver à la maison! Tout juste avant mon départ pour Saint Louis, j’avais repéré, dans le répertoire d’un notaire, quantité de contrats concernant la famille Arpajou (je travaille actuellement sur les ancêtres de Sophie Arpajou, épouse de Charles Tourville). Alors que je parcourais un de ces documents, voilà que j’aperçois le nom de Bangle.

Vous n’ignorez probablement pas que la famille Bangle constitue l’une de mes nombreuses obsessions. Vous ne pouvez même pas imaginer la torture que j’ai dû endurer, sachant que je devrais patienter jusqu’à mon retour de voyage pour vérifier cette nouvelle piste.

Eh! bien, la surprise aura été encore plus grande que je ne l’avais prévu!

Le nom : Catherine Bangle.
Le lieu : Saint-Hyacinthe.
L’année : 1844.
Le nombre de documents : 4.
Le notaire : François-Léon Dessureau.
La qualité de l’image : mauvaise, vraiment mauvaise.

Deux personnes répondent au nom de Catherine Bangle : la première, née en 1770, fille d’Adam Bangle et de Marie Davis, est l’épouse de Jacob Schmidt ; et la seconde, née en 1815, fille de William Bangle et de Marie Tourville, est mariée à John B. Minor (Ménard).

Ce qui m’a le plus étonnée ici, puisqu’en 1844 la seconde Catherine était mariée (son mari étant bel et bien de ce monde), comment pouvait-elle alors être en mesure de signer un contrat? Avait-il donné son accord en ce sens? Catherine habitait dans le nord du Vermont, mais l’un de ses enfants était né au Québec, à une époque proche de 1844. C’était donc fort probablement elle, autorisée par son mari, en ai-je déduit à ce moment-là.

Comme j’avais tort!

Il s’agissait plutôt de la première Catherine Bangle, veuve de Jacob Schmidt, toujours vivante en 1844, âgée de 74 ans et portée disparue depuis 1815 (année du mariage de son fils Jacob à Sorel)!

Cette avancée remarquable fera évidemment l’objet d’un article dans le cadre des Dossiers Bangle, mais j’étais incapable de garder cette information pour moi. Malgré la piètre condition du film, comme je le mentionnais ci-dessus, son identité ne fait aucun doute.

Ah! le plaisir des grandes découvertes!


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