Abraham Sorrell (3)—Le recensement américain de 1850 pour Ferrisburgh ne dit pas tout

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Abraham Sorrell, décédé des suites des blessures subies lors de la bataille de Wilderness durant la Guerre civile en mai 1864, s’est marié trois fois. Son dossier de guerre civile nous brosse un portrait inestimable des gens qui vivaient à Ferrisburgh en 1850 et au-delà.

Maintenant que vous avez pris connaissance du témoignage laissé par sa première femme, Eliza Sears, et sa deuxième, Eliza Carpenter, lisons maintenant celui de la soeur d’Eliza Carpenter, Catherine Palmer, et voyons ce qu’elle a à dire sur nos deux tourtereaux.

À la conclusion de cette série, je publierai une courte biographie de chaque personne concernée par cette histoire. Bonne lecture!

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52 ancêtres en 52 semaines : #14 Matilda Tourville (née LaQuire) (1847-après 1886)

Je ne peux écrire mon article sur Nettie Tourville, l’une des enfants de Charles et de Sophie Arpajou, sans raconter le long parcours qui m’a mené à Matilda Laquire (1847-?).

Il ne faut jamais abandonner.

Habituée à la mine de renseignements généalogiques que l’on trouve dans les registres paroissiaux du Québec, je ne savais pas trop comment m’y prendre pour trouver le nom de famille et les parents de Matilda, l’épouse de Louis Tourville.

Voilà toute l’information dont je disposais :

  • En 1866, Matilda a fait baptiser sa fille à l’église catholique de St. Patrick, à Chateaugay, dans l’État de New York. Son nom de jeune fille serait Sequin.
  • On la retrouve dans le recensement américain de 1880. Elle est l’épouse de Louis Tourville et vit à Grand Haven, au Michigan. Elle serait née aux environs de 1847 au Vermont et ses parents seraient tous les deux nés en Pennsylvanie.

Il ne faut jamais abandonner je vous dis.

Je ne sais pas pourquoi mais cette histoire de parents nés en Pennsylvanie, ça ne collait pas. D’une part, son nom, Sequin, aurait bien pu être Seguin ou Séguin, un nom très courant au Québec. D’autre part, Louis ayant combattu dans la Guerre civile, il aurait pu la rencontrer près de Washington, DC, en Virginie ou même en Pennsylvanie.

Que faire alors?

J’ai tout d’abord consulté le microfilm de la paroisse St. Patrick pour m’assurer qu’il n’y avait pas erreur de transcription. Pas du tout en fait. J’ai donc cherché des Sequin et des Seguin au Vermont, en espérant la retrouver dans les recensements de 1850 ou 1860. Rien.

Lizzie, fille de Louis et de Matilda, est décédée à l’âge de un an à Grand Haven en 1869. Aucun nouvel indice de ce côté. J’ai ensuite tenté de retrouver la trace de leurs deux filles Jennie et Clarissa après 1880. Ah! le grand vide de 1880-1900 en raison de la perte du recensement de 1890 aux États-Unis! J’ai trouvé un mariage pour Clarissa Tourville et Edward Palmer en 1886 à Grand Haven mais pas d’autres renseignements à part la confirmation que Matilda était toujours vivante en 1886 puisqu’elle était l’un des témoins au mariage. J’ai bien trouvé un Edward Palmer dans le recensement américain de 1900 mais il était marié à une autre femme. Était-ce bien le même? En effet puisque j’ai trouvé un deuxième mariage pour Edward en 1892 et que son avis de décès confirme qu’il est bien le même Edward Palmer qui a épousé Clarissa. La famille Palmer était originaire du comté d’Allegan au Michigan et j’ai trouvé des documents concernant le terrain que la famille possédait dans un cimetière là-bas mais pas de trace de Clarissa.

En passant, j’en suis toujours au point mort pour Clarissa Tourville Palmer.

La chance m’a enfin souri lors de mon premier voyage à Salt Lake City. En consultant les microfilms du comté d’Ottawa au Michigan, j’ai trouvé la naissance de Clarissa en 1869 (pas de nom de jeune fille de la mère) et j’ai trouvé un mariage pour une Jennie Lovill et un Marine Kamphout en 1883. Le « L » de Lovill pouvant aussi être un « T », j’ai décidé de suivre la piste de ce couple que j’ai trouvé dans le recensement de 1900. Je leur ai aussi trouvé des enfants nés dans le comté d’Ottawa dont les prénoms correspondaient à ceux trouvés dans le recensement.Je n’avais aucune preuve que cette personne était bien la fille de Louis et de Matilda mais je n’avais pas vraiment d’autres pistes à suivre.
J’ai donc fait des recherches sur Jennie ou Mary Jane (variation de son prénom) jusqu’au recensement de 1930 à Wyandotte, près de Detroit où elle habitait avec sa fille. Marinus Kamhout est décédé en 1906 et j’ai retrouvé les enfants de Marinus en 1910 avec leur mère désormais remariée, toujours au Michigan. En 1920, Mary Jane reprend le nom de Kamhout. Dieu sait comment s’est terminé ce deuxième mariage?

La chance m’a de nouveau souri lorsque j’ai découvert le site Web de la bibliothèque Louttit à Grand Haven. Une dame d’une incroyable gentillesse m’a envoyé des articles de journaux (ils n’étaient pas en ligne à l’époque) ainsi qu’un document provenant du cimetière. Le lot de la famille indique une date de décès pour Mary Jane! Mais… rien dans les journaux de Grand Haven même si elle a été inhumée là en 1953.

J’ai même commandé un microfilm par le biais de la BANQ sur un journal de Detroit (un de ses fils y est décédé) et je n’ai rien trouvé.

Est-ce que je vous ai déjà dit que je n’ai jamais trouvé PERSONNE dans les répertoires de maisons funéraires? Au cours d’un voyage ultérieur à Salt Lake City, je déambulais entre les rayons de la bibliothèques où sont les livres concernant le Michigan et je trouve le répertoire d’une maison funéraire de Wyandotte. Je l’ai ouvert et j’ai failli lâché un cri (en fait je crois que j’ai vraiment crié)!

La voilà, Mary Jane Kamhout.Il s’agissait seulement d’un index mais, coup de chance, le volume comportant le certificat de funérailles était également sur les rayons. Ce certificat est pratiquement identique à un certificat de DÉCÈS.

Hummm! Père : Louis Detourville. Mère : Matilda LaQuire.D’où sort-il ce patronyme? J’étais si excitée que j’ai pratiquement couru jusqu’à un ordinateur pour faire une recherche sur Ancestry sur les Laquire. Première chose que je remarque, souvent le nom Laquire est corrigé par les utilisateurs pour Lécuyer. Je vois également Saquire corrigé pour Laquire.  Humm! Saquire et moi j’ai Sequin. J’ai donc suivi la piste des Lécuyer mais sans succès.

J’ai changé de stratégie et décidé de consulter les microfilms sur les naissances, mariages et décès du Vermont et y chercher le nom de Laquire. J’en ai trouvé qui vivaient à Ferrisburgh où les Tourville ont vécu au Vermont à cette même époque. Intéressant.

J’y ai trouvé une Matilda Laquire mariée à un Lewis Covill (mon deuxième cri de la journée). Rappelez-vous que quelquefois les Tourville utilisaient le nom de Courville dans les registres paroissiaux.

Matilda était la fille de Mitchell Laquire et de Mary German.J’ai trouvé deux autres mariages pour des enfants du même couple. Je n’ai pas pu trouver la famille dans les recensements. Ils sont venus aux États-Unis après 1850 et ils ne sont pas dans le recensement canadien de 1851. J’ai quand même trouvé Matilda, vivant seule, en 1860 au Vermont.

Comme je ne trouvais plus rien sur les Laquire, j’ai décidé de chercher les Germans. Hummm! Était-ce plutôt des Lallemand? Non plutôt St-Germain. Après plusieurs recherches, je les ai retrouvés au Québec ainsi que dans le répertoire de St. Mary’s de Burlington. Et là, victoire! Le nom est Lequin ou Lequien.

Après ça, tout est devenu facile.

Michel Lequin a épousé Marie-Louise St-Germain le 3 novembre 1840, à Marieville, au Québec. Mathilde est née le 13 mai 1847 au Mont-St-Grégoire. Michel est décédée à Farnham en 1855, les registres indiquant qu’il vivait aux États-Unis. Mary German s’est peut-être remarié mais je n’en suis pas certaine, j’ai perdu sa trace.

Comme je l’ai mentionné, la dernière trace de Matilda Laquire Tourville remonte à un document de 1886, soit dans les registres de mariage pour celui de sa fille Clarissa. Je n’abandonnerai jamais. Je suis certaine qu’un de ces jours, je la retrouverai, même si son nom n’est pas dans les registres du Michigan, du Minnesota ou même du Vermont. Bien sûr, j’ai déjà vérifié les avis de décès de sa soeur et son frère, sans succès.Mais mon meilleur coup dans toute cette histoire c’est d’avoir trouvé un document concernant la naissance d’un enfant nommé German. Son père était Joseph German et sa mère, Nettie TOURVILLE. Qui était cette Nettie?!

Je me suis soudain rappelé qu’il y a plusieurs années, quelqu’un m’avait mentionné dans le livre des Tourville écrit par Clarence Tourville, Sophie Tourville était mentionnée comme étant mariée à Joseph St-Germain. Je n’ai jamais trouvé ce couple et comme plus tard j’ai identifié Joseph Giguère comme étant le mari de Sophie, j’ai pensé que Clarence Tourville avait commis une erreur. Une erreur, oui, MON erreur.

Qui était cette Nettie? La réponse bientôt dans l’article #15!


 

52 ancêtres en 52 semaines est un défi lancé par Amy Johnson Crow. Pour en savoir plus, cliquez sur l'image (site en anglais).

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52 ancêtres en 52 semaines #13 : Louis Tourville (1844-1912)

Charles Tourville et Sophie Arpajou ont eu huit enfants qui ont survécu jusqu’à l’âge adulte, quatre fils et quatre filles. Poursuivons donc avec l’un de leurs fils, Louis Tourville, un ancien combattant de la Guerre Civile.

Louis est né le 30 septembre 1844 et a été baptisé 6 jours plus tard, le 6 octobre à St-Hughes, au Québec. Son père Charles était absent au baptême, ce qui donne à penser qu’il travaillait peut-être dans le comté d’Addison, au Vermont, alors que Sophie attendait la naissance de Louis à leur maison de St-Hughes.

Comme je l’ai expliqué dans certains articles antérieurs, il semblerait que Charles, alors veuf, soit allé vivre avec sa soeur Catherine, son beau-frère et ses neveux à Châteaugay, dans l’État de New York afin que Catherine puisse l’aider à élever ses enfants. Les enfants de Charles et de Sophie ont eu les parcours suivants : vers la fin de 1851 ou au début de 1852, Charles fils et Sophie ont quitté le comté d’Addison au Vermont pour s’installer à Chateaugay. Joseph et Julia semblent avoir vécu toute leur vie dans les comtés de Clinton et de Franklin, dans l’État de New York, non loin de Chateaugay, après la mort de leur mère. Une décennie plus tard, soit aux environs de 1862-1863, Peter Stephen et Philomena ont également quitté Vergennes pour le comté de Franklin. Nettie est la seule à avoir vécu au Vermont jusqu’à la fin de ses jours.

Qu’en est-il de Louis? En 1860, il vivait à Vergennes, au Vermont, dans la maison d’un avocat. Selon le recensement, il avait fréquenté l’école cette année-là, ce qui m’étonne un peu étant donné qu’à l’âge de 15 ans, à cette époque, les jeunes hommes travaillaient déjà. Mais peut-être est-ce une erreur dans le recensement? Un autre jeune homme de 17 ans, étranger à la famille et habitant la même maison, avait fréquenté l’école et était domestique. Je devrai sans doute faire des recherches sur cet avocat, George W. Grandey. Je suis certaine que Louis avait fréquenté l’école puisqu’il signait son nom et savait écrire.

Un an plus tard, le 6 septembre 1861, Louis se porte volontaire et s’enrôle dans l’armée au début de la Guerre Civile. Il a été mobilisé le 20 septembre 1861 au sein de la compagnie F, dans le 2e Régiment d’infanterie du Vermont. Son dossier militaire nous donne une idée de son apparence : il mesurait 5 pieds 6 pouces (1,70 m), avait les yeux et les cheveux noirs. Vous trouverez d’autres renseignements (en anglais) sur le régiment de Louis ici.

Quelques dates importantes concernant le parcours militaire de Louis :

  • Il a survécu à la fameuse bataille de Gettysburg, en Pennsylvanie, qui a eu lieu du 2 au 4 juillet 1863.
  • Il a été démobilisé le 20 décembre 1863 mais s’est enrôlé de nouveau le lendemain à Brandy Station, en Virginie.
  • Il a été blessé par balle dans la cuisse droite (la balle a traversé la cuisse environ 6 pouces au-dessus du genou) à la bataille de Wilderness, en Virginie, le 5 mai 1864, bataille qui a duré 3 jours. Il a été admis au Campbell General Hospital, à Washington, D.C. le 11 mai 1864.
  • Le 16 mai 1864, Louis est en permission. Il rejoint son régiment le 1er août 1864.
  • Il a été atteint par un fragment de métail à la Troisième bataille de Winchester, en Virginie, le 19 septembre 1864.
  • Il a été hospitalisé au General Hospital, à Montpelier, au Vermont. Pendant les mois qui suivent il est présent au Fort Wood Station, sur Bedloe’s Island, dans le port de New York. En novembre 1864, il avait rejoint son régiment.
  • Il a été promu caporal le 1er janvier 1865.
  • Il a été démobilisé avec le reste de son régiment le 15 juillet 1865 bien que la date du 20 juillet soit mentionnée dans certains formulaires de son dossier de pension de la Guerre Civile.
Louis' Hospital Card in Washington, DC

Carte d’hôpital de Louis, Washington DC

Peu de temps après la fin de son service, le 20 septembre 1865, Louis épouse à l’église méthodiste Matilda LaQuire (ou Lequin au Québec) à Ferrisburgh. Matilda n’était pas une inconnue pour Louis puisqu’elle est la cousine de son beau-frère Joseph St-Germain. Le couple est rapidement allé s’installer à Chateaugay dans l’État de New York où Matilda a donné naissance à une fille, Mary Jane, le 6 décembre 1865 et baptisé le 1er janvier de l’année suivante à l’église catholique de St. Patrick.

Vous amis lecteurs, je vous imagine en train de faire le calcul… J’imagine que Louis a voulu lui rendre service. Rien ne laisse croire que Louis ait été au Vermont neuf mois (ou même sept) avant la naissance de Mary Jane.

À la fin de l’été de 1868, Matilda donne naissance à une deuxième fille, Lizzie, Quelques mois plus tard, la famille déménage à Grand Haven, au Michigan. Le 19 août 1869, Lizzie meurt à l’âge de un an. Le 23 décembre 1869, une troisième fille naît, Clarissa.

Pour avoir consulté plusieurs index pour le comté de Franklin, concernant l’acquisitions de terres, je sais que Louis a fait des transactions immobilières en 1866, en 1868 et en 1872 à Chateaugay mais je n’ai pas vu les documents comme tel. Tout juste récemment, j’ai trouvé la naissance d’un autre enfant pour Louis et Matilda, soit George, né le 17 mars 1872 à Ferrisburgh, au Vermont. Il a été baptisé 4 jours plus tard à l’église catholique de Charlotte. Il est possible que Peter Stephen habitait sur la terre de Louis pendant que celui-ci était au Michigan puisque Peter a acheté une terre de Louis en 1884. La famille a probablement séjourné peu de temps au Vermont après la naissance de George.

J’ai tout fait pour trouver Louis et Matilda dans le recensement américain de 1870 au Michigan mais sans succès. La soeur de Louis, Philomena et son mari Dwight Daniels étaient également à Grand Haven en 1870. Ils n’ont pas été recensés non plus.

Selon le recensement américain de 1880, Louis vivait à Grand Haven avec sa femme Matilda et ses deux filles, Jenny et Clarissa. Son fils George est probablement décédé soit au Vermont soit au Michigan. Le 1er janvier 1883, le nom de Louis est sur la liste de dénombrement des pensionnés de la Guerre Civile du Michigan et il réside toujours à Grand Haven. De plus, la liste des membres de l’association des anciens combattants de la Guerre Civile (G.A.R. Post #75 de Grand Haven) de 1883 indique que Louis est marin (Grand Haven est située sur le bord du Lac Michigan). Sa fille Jennie épouse Marinus Kamhout en 1883 et sa fille Clarissa épouse Edward Palmer en 1886, tous les deux à Grand Haven. Le beau-père de Clarissa, Philander Palmer, était médecin, également ancien combattant de la Guerre Civile et il était  membre du G.A.R. Post #75 tout comme Louis.

Clarissa est l’une des personnes « portées disparues » dans la généalogie des Tourville. Edward Palmer a épousé sa deuxième femme en 1892 mais je n’ai aucune idée de ce qui est arrivé à Clarissa après son mariage. En fait, le mariage de Clarissa constitue également la dernière preuve selon laquelle Matilda était toujours vivante en 1886.

En 1886, Louis a déménagé à Minneapolis, au Minnesota. Il a travaillé entre autres dans une écurie; il a été journalier et aubergiste. Pendant un certain temps, il a travaillé chez E.C. Butts & Sons. E.C. Butts était natif du Vermont et il possédait également une écurie à Grand Haven.Je me suis souvent posé la question à savoir si Louis avait quitté Grand Haven parce que Matilda était décédée. Ou est-il parti avec elle et elle est décédée à Minneapolis? Ou encore, l’a-t-il simplement quitté? Un questionnaire avait été envoyé en 1898 aux pensionnés de la Guerre Civile. À la question concernant les membres de sa famille, Louis écrit « Femme décédée. » Aucune mention de ses filles.

En 1896, Louis est de retour à Grand Haven et travaille comme porteur dans un hôtel de la ville. En 1907, il dit vivre à Chateaugay, NY. Son nom n’est pas sur le recensement d’État de New York de 1905. Il a donc dû regagner Chateaugay vers 1907. En 1910, il y vivait toujours avec son neveu Albert Tourville.

Pour recevoir sa pension de militaire, Louis devait subir un examen médical bi-annuel si j’ai bien compris. Le premier a eu lieu à Malone, NY, en 1867. Le médecin déclare qu’il est frappé d’incapacité permanente (à moitié – pour sa jambe). Louis se plaint de douleurs rhumatismales dans sa jambe. La douleur est plus intense après des efforts. Les examens suivants ont lieu à Grand Haven, au Michigan, en 1873 et 1875. En 1877, l’examen a lieu à Grand Rapids, tout près. Les derniers examens ont lieu à Minneapolis en 1890, 1891 et 1892. Sa pension est d’abord fixée à 4 $ par mois puis est réduite à 2 $ par mois. Il a bien contesté cette réduction mais sans succès. Il devra attendre 1907 pour obtenir une pension mensuelle de 12 $ en raison de son âge (plus de 62 ans). Son dossier médical fait également état de ses gains de poids : il passe de 145 lbs (65 kg) à l’âge de 29 ans pour atteindre 165 lbs (75 kg) à 45 ans.

Louis est décédé le 27 mars 1912 à Chateaugay. Il vivait toujours avec son neveu Albert. Il a été inhumé dans le cimetière catholique de St. Patrick dans cette même ville. Tous ces long voyages aux États-Unis et il a terminé ses jours là où il a grandi.


 

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