Voyage 2017 | Jour 4 | Lettre à une inépuisable généalogiste

On dit que rien ne vaut une cachette à la vue de tous. C’est exactement mon cas. C’était plutôt divertissant d’observer cette dame de Longueuil (assez têtue, merci!) me courir après depuis la nuit des temps.

Eh! bien, il semblerait qu’elle ait enfin mis la main sur le livre de description du régiment Glengarry Fencibles. Elle est bonne, celle-là! Elle le cherchait dans les Archives du Canada. En vain. C’est ici, en Angleterre, qu’il se trouve. Pire encore, il est à la disposition de tous, sur le site des Archives nationales de Grande-Bretagne.

Oui, ma chère, vous pouvez bien me regarder de haut, je ne fais que 5 pieds 5 pouces, vous êtes plus grande que moi! Par ailleurs, mon teint et mes cheveux pâles ainsi que mes yeux bleus devraient suffire à couper court à toute discussion quant à de supposées origines amérindiennes; un peu de rigueur s’il vous plaît.

Lorsque vous avez découvert que je m’étais enrôlé le 27 février 1816, comme journalier de Cornwall, et que j’ai déclaré avoir 18 ans, vous n’avez pas pu vous empêcher de vous exclamer : « Ce serait donc de ce document que proviendrait l’année de naissance 1798! Je ne peux pas croire que quelqu’un l’avait vu et ne m’en a pas parlé! »

Vous savez, lorsqu’ils m’ont demandé quel était mon lieu de naissance, j’ai spontanément répondu Montréal (oui, oui, tout comme vous qui dites résider à Montréal plutôt qu’à Longueuil parce que c’est tellement plus simple). Ah! Votre expression lorsque vous avez lu le nom de la paroisse que j’ai donné. Je sais, ils ont écrit Terribone, mais vous êtes déjà passée par là, vous aussi, n’est-ce pas?

Je me doute que vous ne vous attendiez pas à obtenir le nom de mes parents sur ce formulaire, mais j’ai tout de même décelé chez vous un sourire de satisfaction. Vous vous rapprochez de plus en plus de moi.

Essayez donc de m’attraper, Diane!

Respectueusement vôtre,
Lewis Bangle
Soldat, Régiment Glengarry Fencibles


Louis ou Lewis Bangle est décédé à Massena dans l’État de New York en 1832 1838. Il a épousé Angéliqe Duhaut dit Jasmin en 1816 1817 à Cornwall. Jusqu’à présent, nous n’avions aucune preuve de son lieu de naissance ni de son âge. On peut donc présumer qu’il est peut-être le fils de John Bangle et de Louise Couvillon.

2 réflexions sur « Voyage 2017 | Jour 4 | Lettre à une inépuisable généalogiste »

  1. Le teint et la couleur des yeux ne sont pas des critères pou rétablir des origines autochtones Diane. Pas plus que les tresses et la peau basanée. Ce sont les gènes qui peuvent le prouver.

Les commentaires sont fermés.