Graziella Tourville naît en 1891, à Saint-François-de-Sales. Elle est la petite-fille de Hyacinthe Tourville et de Marguerite Meunier. Son prénom reflète la mode de la fin du XIXe siècle alors que l’on constate un engouement certain pour les prénoms féminins qui se terminaient (pratiquement tous!) par la lettre « A », telles les Gratia, Rosa, Ida, Priscilla, Georgiana, Florida, et j’en passe! Au Québec, ces prénoms étaient la plupart du temps prononcés Gratiâ, Rosâ, Idâ, Priscillâ … Quel âge peut-elle avoir sur cette photo? Sûrement pas plus de vingt ans. Puisqu’elle s’est mariée à 22 ans, j’imagine que cette photo a été prise bien avant.
Les statistiques
Lettre G : près de 5 % de l’alphabet chez les Hubou-Tourville.
Oh! la la, beaucoup de Georges, Georgette et Georgiana! Quelques Geneviève, Germaine et Gertrude. Pour la période plus récente, Gilbert, Gérard, Gérald, Gustave, Grace, Gratia et Graziella sont quand même assez courants.
Le plus rigolo
Le prénom Godfroid me fait toujours penser à un personnage de majordome dans un film.
Graziella est aussi un roman de Lamartine, publié en 1852, qui a eu un énorme succès au XIXe siècle.
Oh! merci pour l’info Jean-Michel! 🙂
Je suis fasciné par le portrait de Graziella, un regard vraiment profond !
🙂 La photo de son grand-père demain!
De la même époque des ancêtres de ma blonde, en Mauricie : Georgina, Albina, Aurélia, Rose de Lima, Mélina, Florilda.
Son oncle m’appelait le Françâ, avec le même accent 🙂
LOL!